La capacité d’autofinancement brute est égale à la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. La capacité d’autofinancement nette est égale à la précédente, dont on a déduit les remboursements d’emprunts. Alors que la dette a été multipliée par près de 3, la capacité d’autofinancement diminue sensiblement, alors que le capital à rembourser augmente d’année en année.
Alors que les recettes fiscales ont tendance à stagner et que les dotations de l’Etat baissent, la région continue à dépenser beaucoup plus qu’elle n’a de recettes et à financer ces dépenses par une augmentation de son endettement ! Il lui faudrait aujourd’hui 6 ans et demi pour se désendetter… à condition de ne plus faire aucun investissement pendant cette période !
La situation véritable de la Région est encore pire que celle exposée ci-dessus, dans la mesure où 66 M€ de recettes de TICPE ont été comptabilisés en fonctionnement (ce qui accroît la capacité d’investissement), alors qu’ils auraient dû être imputés dans l’investissement, étant des sommes destinées à être utilisées pour des investissements ayant un impact sur l’environnement.